TÉMOIGNAGE – Djemma ABOUDI

Djemma ABOUDI, chef de chantier (SYLVAGREG) utilise pour la première fois le procédé Recépieux : 100% de réussite !

 

L’entreprise SYLVAGREG fondée en 1979 à Lomme dans le Nord était spécialisée dans la construction de maisons. Depuis 10 ans, elle est passée à la taille supérieure. En témoigne, son chantier en cours d’un immeuble de bureaux Euratechnologies. Bilan du recépage alors que 30 % des 200 pieux ont été recépés.

100% de réussite

DJEMMA ABOUDI : « Nous avons une contrainte importante sur ce chantier. Nous sommes en limite de propriété donc impossible de faire des accès et des rampes. Du coup, on a réalisé les pieux au même niveau puis ils seront recépés à l’issue du terrassement. On en est à 30% de pieux recépés et 100% de réussite.

Je pense que le seul facteur d’erreur – sur un pieu – vient de la société qui fait les pieux et doit enfoncer les cannes Recépieux à la bonne arase. Ils ne sont pas très méticuleux car cela va très vite, c’est intense comme métier. Ensuite, c’est moi qui injecte le produit. Si on respecte le protocole, il n’y a pas de problème, je suis content. Il faut donc bien briefer le personnel surtout s’il y a des zones de pieux à sections différentes. »

Quels autres avantages ?

  • Gain de temps :

« Comme on prépare 12 pieux à la fois par volume de mélange de recépage Recépieux, à deux cela prend entre 30/45 minutes alors qu’il faut compter une à deux heures par pieu à taper en méthode traditionnelle. On gagne 1,5 jour par tranche de 12 pieux. Faites le calcul pour 200. Et pour mon terrassier, c’est plus simple de faire tout au même niveau sur une surface de 3000 m2. Il y a moins de terrassement au début. C’est indirect mais ça se voit, c’est encore 3 ou 4 jours gagnés.

On n’a pas besoin de terrasser pour aller recéper donc il n’y a pas de trous partout.

Ensuite, on peut travailler. On n’intervient quasiment pas après avoir mis la canne, on arrive avec une pelle, avant de faire les massifs des têtes de pieux. Si on recèpe bien plus tard, c’est encore plus dur de raser un pieu au marteau piqueur, ça peut prendre des semaines. »

  • Sécurité et confort

« Par rapport aux méthodes traditionnelles, on évite le marteau piqueur (sauf petits ajustements) et les maladies traumatiques pour le personnel. »

Allez-vous le réutiliser ?

« Oui. Je n’avais pas de doute sur le produit mais sur la mise en place. Il faut être derrière les entreprises pour éviter les erreurs. Parce que sur un chantier, ça brasse, cela fait beaucoup de bruit alors que le procédé demande de la minutie et de l’organisation dans le coulage, quels sont les pieux recépés ou pas, etc. C’est un bon système, en configuration sous-sol, cela évite les banquettes. Et même pour les petites sections, je vais l’utiliser.

Un inconvénient ? C’est de prévoir les équipements de protection individuels (lunettes) comme c’est un produit chimique. Après, il faut bien s’organiser par rapport aux 72 heures de prise du produit. Il faut y réfléchir, on ne peut pas aller terrasser avant ce délai. »