Le recépage au marteau piqueur : attention danger !

Recépage au marteau piqueur, recépage, pré recépage
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Depuis 1998, RECÉPIEUX révolutionne le monde du recépage. À l’époque, la grande majorité des recépages était réalisée au marteau piqueur. C’est encore vrai aujourd’hui malgré d’innombrables impacts négatifs sur la santé des ouvriers, l’environnement et la qualité des pieux recépés.

Le marteau piqueur est reconnu comme étant responsable du plus grand nombre d’accidents – quelquefois graves – sur les chantiers :

  • Cheville brisée par le ripage de la pointe qui vient frapper le pied de l’opérateur,
  • Projections d’éclats dans les yeux,
  • Entorses des membres supérieurs causées par les aciers en attente lors du ripage de la pointe,
  • Empalement de l’opérateur sur les aciers en attente par chute en avant lors du ripage de la pointe de l’outil.

 

PATHOGÈNE

Le marteau piqueur engendre également de nombreuses de pathologies :

  • Vibrations entraînant des séquelles importantes :
    • Arthrose des membres supérieurs,
    • « Doigts Blancs » : nécrose des doigts suite à l’interruption de la circulation sanguine.
  • Bruit entrainant la surdité de l’opérateur et des compagnons qui l’entourent,
  • Poussières de ciment inhalées.

 

CONTRAINTES

« C’est pas ma faute ! J’ai appliqué le principe de précaution en rédigeant la circulaire de 327 pages sur la prévention des risques ».
« C’est pas ma faute ! J’ai appliqué le principe de précaution en rédigeant la circulaire de 327 pages sur la prévention des risques ».

 

L’usage du marteau piqueur entraîne de nombreuses contraintes sur les chantiers :

  • Fouilles importantes autour de la tête du pieu afin de laisser un espace de travail suffisant à l’opérateur tout en garantissant le non éboulement des terres,
  • Terrassement pour dégager les têtes de pieux avant recépage : nécessite la réalisation d’un slalom délicat de l’engin de terrassement sans heurter les têtes de pieux. Le temps de terrassement est 3 fois supérieur à celui qui consiste à lever les blocs pré-recépés avec le procédé RECÉPIEUX,
  • Impossibilité de travailler sans un rabattage de nappe phréatique et de pompes en présence d’eau,
  • Interruption du chantier après une grosse pluviométrie, le temps d’évacuer l’eau,
  • Bruits et vibrations importantes rigoureusement interdits à proximité des hôpitaux (scanners), des écoles, des lignes de chemin de fer et d’industries de haute précision,
  • Production d’étincelles interdites dans les sites dangereux type SEVESO,
  • Pertes de temps importantes qui se comptent en journées voire semaines,
  • Coût élevé, estimation du temps de recépage très fortement sous estimé,
  • Travail pénible décourageant les meilleures volontés !
  • Qualité du résultat médiocre :
    • Risque de micro-fissures en sous face de la zone de recépage,
    • Aciers à détordre ou à remplacer,
    • Planéité et Diamètre des têtes de pieux non respectés.

 

ERREURS COMMUNÉMENT PRODUITES

RECÉPAGE MARTEAU PIQUEUR
Cliquer pour agrandir. © DR.

Le travail au marteau piqueur étant long et fastidieux selon la résistance du béton, la tentation est grande de le débuter le plus rapidement possible sans attendre les 5 jours minimum pour sa bonne cohésion.

Lors de sa prise, le béton crée des cristaux (comparables aux cristaux de neige). Dans son très jeune âge, ces cristaux sont fragiles et peuvent se modifier sous l’effet de chocs et de vibrations, entrainant une modification substantielle de ses performances. La propagation des fissures est facilitée de façon importante au droit des aciers.

Pour travailler le plus rapidement possible sur un béton peu résistant, le chantier est amené à entamer la phase de fouilles avant même que l’ensemble des pieux ait été réalisé, transformant ainsi la plateforme en véritable « champs de mines ».

Les conséquences sont multiples :

  • Le travail du foreur est considérablement ralenti par la difficulté qu’il rencontre pour garantir la verticalité parfaite de son forage,
  • Les aciers en attente, recouverts de déblais sont invisibles donc écrasés et tordus par les engins qui circulent,
  • Les opérateurs travaillent dans la boue et sont épuisés en fin de journée. En conséquence les cadences sont de plus en plus ralenties pour obtenir un résultat inverse à celui escompté.